jeudi 19 janvier 2023

TITRE I ORIGINE DE L'UNIVERS (WIDE'S MODEL)

TITRE I ORIGINE DE L'UNIVERS (WIDE'S MODEL)

I-1 VIDE ORIGINEL Une alternative novatrice à la théorie consensuelle du BIG-BANG basée sur une expansion de l'Univers résultant d'une unique explosion atomique d'une masse de particules diffuses portées à très haute température.

Ce nouveau concept fait abstraction de l'existence primitive de couples (particules- antiparticules). Il se base uniquement sur l'apparition progressive de sources d'émission de guides d'ondes n'ayant aucune propriété électromagnétique et de vitesse de phase bien supérieure à la constante C=300 000 km/s établie par Einstein . Les guides d'ondes sont rapidement cloisonnés au sein de barrières contrebalancées par l’énergie noire intrinsèque du vide primitif.  La dispersion initialement aléatoire de leurs sources dans l'espace, se stabilise progressivement avec la formation de trous noirs en cas de collisions et d'exoplanètes. 

Chaque guide d'ondes est une variable de l'espace-temps, possède un moment cinétique intrinsèque, somme de leurs composantes et présente des propriétés d'élasticité avec réaction exothermique lors de chocs entre eux décrites dans un champ scalaire à quatre dimensions.

Une masse potentielle à propriétés électromagnétiques va ainsi se constituer après réflexion du paquet d'ondes sur la barrière au fur et à mesure de l'élargissement en fréquence de son spectre dans un processus de vive accélération. et donner lieu à l'attribution à chaque particule ainsi créée la propriété  "onde/énergie".

D'après la relation de Planck-Einstein ( E = h ⋅ ν  où h est la constante de Planck), le quantum d'énergie d'une onde dans le vide est inversement proportionnel à sa longueur d'onde.

En effet, les propriétés de l'onde détermine celles, quantiques, de la particule virtuelle associée à travers sa masse et non l'inverse suivant l'effet Casimir: l'énergie d'un champ magnétique entre deux plaques à ferromagnétisme dur augmente avec la diminution de la pression et de leur écartement. Dans le vide, une onde électromagnétique perpendiculaire aux plaques par alignement parallèle des spins des électrons se forme générant un courant de faible intensité dans les plaques.

Dans le vide en tant que milieu non dispersif, la vitesse de groupe est égale à la vitesse de phase, maximisant ainsi la durée de cohérence de chaque guide d'ondes émis avant l'agitation aléatoire ultérieure due à leur rencontre élastique qui va partiellement les fragmenter et générer un milieu dispersif avec déformation du guide d'ondes origine et de son bilan énergétique.

La réduction quasi- instantanée des paquets d'onde induit une intrication entre particules indépendamment de leur localisation exprimée par une convergence statistique de leurs quantités de mouvement en une seule entité. Elle assure la stabilisation énergétique du modèle de Bohr à sa frontière en l'absence d'interaction extérieure.L'intrication entre certaines particules élémentaires est une hypothèse plausible pour expliquer l'origine de la brisure de symétrie en mécanique quantique.

 En contradiction avec l'inflation cosmique, paradigme du big-bang, son corolaire est l'existence de barrières de potentiel dans le vide originel ayant donné lieu à leur répartition inégale, la mobilité ultérieure des unes dans l'espace occasionnées par la rupture occasionnelle des autres.

La théorie des ensembles est évoquée: ces barrières ne peuvent se confondre avec la réunion de toutes les parties denses du vide. Il s'ensuit qu'elles peuvent être soumises à des fluctuations spatiales. 

Principe fondamental: En mathématique, l'ensemble vide ne contient aucun élément mais son existence est liée à celle de tout ensemble non vide par le symbole Union pour le maintenir en l'état. 

Ainsi, en cosmologie, le vide originel joue un rôle majeur dans l'évolution des fronts d'ondes primitives. avec lesquels il interagit. Il n'a pas d'existence propre et à fortiori de prédécesseur.

Dans l'astre primaire, chaque fraction de paquet d'ondes répartie en niveaux d'énergie discrète par leur moyenne statistique de quantité de mouvement donne ainsi naissance à un atome suivant la table de Mendeleïev en ajustant la masse de ses composants à l'interaction faible, forte décrite en mécanique quantique.

Corolaire: Le milieu dispersif devenant de plus en plus dense donne naissance à la périphérie des astres primaires à des atomes de masse atomique croissante et à l'apparition par oscillation quantique d'isotopes instables pour un même atome (élévation du rapport nbre neutrons/nombre de masse).

Ce processus s'est poursuivi jusqu'à épuisement de la transformation des guides d'ondes primitifs durant des milliards d'années.

Le neutron capte en effet la partie du paquet d'ondes la plus énergétique (rayon X). L'isotope 1H (un proton, zéro neutron) comporte environ 0,01 % de l'isotope 2H (un proton, un neutron). Ces deux isotopes sont stables. En fin de formation des astres primaires, la série de collisions entre l'isotope 3H (un proton, deux neutrons) avec l'isotope 2H (un proton, un neutron) peut perturber l'équilibre des forces entre le vide et les astres primaires à partir d'un seuil ne dépendant que du bilan énergétique propre à chaque astre primaire (*). Cette instabilité résulte de la production d'hélium de masse inférieure à celle obtenue en sommant les masses des l'isotope 2H et 3H.

Cette réaction de fusion nucléaire s'accompagne d'une énorme libération d’énergie calorifique avec émission de rayon gamma et d'une grande quantité de neutrino-électrons électriquement neutres, de très faible masse.

(*) L'énergie consacrée à la limitation à 300 000 km/s de la vitesse de chaque onde dans le vide est transférée progressivement à l'astre primaire pour constituer sa masse atomique. Quand ce seuil de vitesse est atteint:

- soit la conversion onde-matière n'est pas terminée: le noyau subira la pression des couches externes plus denses et une réaction en chaîne va s'y produire à partir des atomes les plus légers comme l'hydrogène. La fusion magmatique est suivie de l'explosion de l'astre. Le vide se stabilise en diffusant alors cette énergie dans l'espace sous la forme d'un champ gravitationnel et d'une onde thermique (Supernovas). Ce processus à l'échelle de l'Univers est étalé dans le temps; de même tous les astres primaires n'explosent pas en même temps.

- soit la conversion onde-matière est terminée. Aucune fusion nucléaire n'a lieu. L'astre ne peut s'effondre que sous son propre le champ gravitationnel (Trous noirs).

Les astres se différencient en effet par la densité de leur masse atomique croissante au fur et à mesure que l'on s'éloigne du noyau. I-2

SUPERNOVAS versus TROUS NOIRS

A) SUPERNOVAS

le vecteur concentration du vide résiduel ne peut résister au vecteur diffusion s'appliquant à l'horizon des événements de l'astre. L'onde de choc dans le vide interstellaire, précédée d'un rayonnement gamma, expulse les fragments d'éléments chimiques les plus légers sous la forme d'un nuage de gaz et de poussières synthétisés au cours de son existence ainsi que les plus lourds (le carbone) emprisonnés dans du magma refroidi (*), générant dynamiquement de proche en proche un nouveau type de champ: le champ gravitationnel.

(*) Le carbone, produit en grande quantité par la réaction triple alpha au sein de l'astre primaire, est expulsé à une température supérieure à 3826°C, point de sublimation de son composant dans le graphite relevé sur la planète TERRE. 

Celui-ci organise le positionnement des astres au sein des galaxies en deux temps: les étoiles, puis leurs planètes à partir de la formation d'un disque protoplanétaire circumstellaire.

L'explosion nouvelle d'une supernova ne dépend pas des autres galaxies déjà formées; mais elle modifie selon la distance leur champ gravitationnel. Logique binaire: [ supernova - vide]= [goutte d'huile /eau en température ambiante] dans un milieu fermé agité aléatoirement selon l'expérience ludique du TITRE III.

Plus tardivement, le manteau supérieur des astres de moindre masse - les planètes- a été impacté par des météorites de composition chimique assez hétérogène. Plus de 80% des météorites tombant sur Terre sont des chondrites ayant conservé la composition chimique du disque protoplanétaire à l'exception de certains minéraux contenus dans les chondrites carbonées - moins de 3% des météorites.

La chondrite carbonée CI - moins d'un kilo- tombée le 16 décembre 1938 en Tanzanie contenait des acides aminés par réaction chimique de ses composants lors de l'impact avec avec l'eau traversant le corps parental par les fissures existantes. Faisant abstraction du clivage par hydrolyse des liaisons polypeptidiques sous le contrôle d'enzymes spécifiques et du catabolisme en résultant, certains chercheurs en ont conclu hâtivement que ces acides aminés non essentiels pouvaient être, par leur moindre différence dans leur formule chimique, intégrés dans la liste des 22 acides aminés associés aux 64 codons des eucaryotes. La vie sur la Terre aurait été "importée" d'un autre astéroïde!

B) TROUS NOIRS.

Le consensus scientifique actuel estime sa masse supérieure à celle de trois soleils. Le trou noir en astronomie est la deuxième forme de disparition d'un astre primaire.

En formant un puits d'énergie gravitationnelle, ce système isolé du champ gravitationnel des galaxies est voué à terme à l'autodestruction par contraction de l'horizon des évènements.

Si la différence d'énergie potentielle gravitationnelle créée par la déformation de l'espace-temps entre l'horizon des événements et le centre du trou noir est supérieure à la quantité de mouvement d'une onde/particules y ayant pénétré, le système contraint les particules à rester au fond du puits.

Toutefois le champ électromagnétique situé à l'entrée du puits de potentiel généré par le trou noir permet par l’effet tunnel le saut du puits pour quelques rayons à très haute fréquence (rayon gamma...) du spectre du paquet d'ondes, ce qui n'est pas le cas pour la lumière visible.

Remarque: une étoile, par fusion nucléaire de son noyau, rayonne sa propre lumière et ne peut évoluer en trou noir (WIDE'S MODEL).

I-2  ORIGINE DE LA ROTATION D'UNE ÉTOILE, D'UNE PLANÈTE SUR ELLE-MÊME

Est ici proposé au lecteur un scénario détaillant l'origine du phénomène de rotation sur elles-même des étoiles et de leurs planètes en analysant l'explosion d'une supernova. Il sera fait appel à la mécanique des fluides. 

Le transfert thermique par rayonnement
vers l'horizon depuis le coeur de la supernova du magma constitué de particules en fusion, de gaz  (hydrogène,hélium...)  n'est pas uniforme.

Ce dernier va donc subir une poussée d'Archimède et entrer en convection, aussitôt remplacé par d'autres particules. Répondant localement à leur gradient de concentration, une advection de tourbillon pour les éléments les plus lourds se forme et est propulsée dans le vide par l'énergie cinétique.

Les particules entraînées dans une enveloppe hélicoïdale finissent à son extrémité par former en se refroidissant un disque d'accrétion soumis au champ gravitationnel galactique en acquérant une orbite tout en conservant leur mouvement de rotation (une inertie caractéristique du vide).

La précession gyroscopique s'appliquera au nouveau satellite d'une étoile par affaiblissement de la force de gravitation due à la perte -très progressive- de masse de l'étoile en séquence principale. L'axe de rotation du satellite sera de plus en plus incliné par rapport au plan de l'orbite. Il en est ainsi pour la planète Terre, le pôle sud étant plus proche du soleil.

I-3 COMPATIBILITÉ AVEC LA MÉCANIQUE QUANTIQUE

Ce modèle de transposition en ondes de l'interaction faible, forte décrite en mécanique quantique n'est pas en contradiction avec la relativité générale mais introduit un nouveau paramètre dans la déformation espace/temps - un vecteur virtuel absolu "concentration du vide". Le vide n'interfère plus sur les quanta d'énergie qui lui sont soumis tant en niveau qu'en catégorie mais assure leur transition. L'entité binaire matière-antimatière est issue d'un formalisme mathématique qui n'a pas de réalité physique dans le modèle du vide originel.

L'Univers ne subsiste qu'à travers la dégradation de l'énergie initiale: il est donc appelé à disparaître ainsi que tout cycle cellulaire dépendant de l'existence d'une atmosphère.

Les champs gravitationnels soumis à l'effet de dispersion de la matière lors de l'explosion d'une supernova donnent l'apparence visuelle depuis la Terre de l'expansion de l'Univers alors que les référentiels sont distincts. Les collisions entre satellites de deux galaxies différentes s'effectuent avec  une "vitesse de libération" empêchant  l'analyse spectrale des ondes émises d'en suivre la progression car requérant des ordinateurs une précision hors d'atteinte actuellement. De plus, la probabilité doit être attachée à une alternative pour cibler un objectif. Ce qui est probable n'est pas certain!

I-4 APPROFONDISSEMENTS: la formation d'un atome

Les relations introduisant une constante universelle relèvent de la convergence asymptotique d'une organisation de la matière qui ne peut être reproduite. La constante de Planck, celle de la propagation de la lumière ne peuvent être utilisées dans les modèles mathématiques pour simuler la création de l'Univers. A fortiori, ne peut être évoquée la force électromagnétique, dite de Lorenz, associée à l'ancien modèle de l'atome en couches par niveau d'énergie car la particule initiale n'est pas chargée.

Le WIDE-MODEL du titre  I-1 VIDE ORIGINEL anticipe la dépendance - sans la quantifier - entre l'énergie transportée par une onde selon sa fréquence et la masse de la particule non ionisée à laquelle elle est associée.
 
La modélisation heuristique par les mathématiques des étapes de constitution de l'atome se heurte à ce jour à l'absence de passerelle entre la mécanique ondulatoire et la mécanique quantique.

Le théorème de Donsker (1951) montre qu'une marche aléatoire converge en loi vers le mouvement brownien. Il n'aura effet que dans la formation de l'astre primaire localisé aléatoirement dans le vide originel. Sa dissipation sous forme d'énergie utilisable va engendrer une croissance de l'entropie globale de l'astre primaire conduisant à la création d'une supernova.

 L'effondrement a créé tout d'abord une différence de marche entre guides d'ondes. L'énergie dégagée par leur rencontre se manifeste localement pour les ondes de même fréquence à travers des pics d'interférence à durée de vie très courte. Elle est d'autant plus élevée dans l'intervalle des hautes fréquences et se traduit par une moindre étendue spatiale.

L'étude des interactions entre particules élémentaires des condensats en fin de formation des astres primaires visera à leur attribuer une masse, des propriétés électromagnétiques ..., dont les caractéristiques forment la base du modèle quantique standard.

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dimanche 1 septembre 2019

TABLE DES MATIÈRES


Préambule: Cette publication constitue un mémoire scientifique à partir des bases actualisées de la théorie quantique des champs, des principes de la thermodynamique, de la propagation des ondes, de la biologie moléculaire, de la chimie organique... Un minimum de connaissances seront supposées assimilées au préalable par le lecteur. Il ne sera pas fait recours ici aux développements mathématiques dans le cadre de la recherche fondamentale s'appuyant principalement sur une recombinaison bien planifiée de paramètres visuels, un esprit d'analyse et de synthèse.

références: https://concept-heuristique.blogspot.com/ 

On citera Gregor Mendel, précurseur de la génétique visant à comprendre les lois de la formation des hybrides en botanique. L'expérience ludique du TITRE III sur la formation d'une cellule en illustre sommairement la méthode.

TITRE I ORIGINE DE L'UNIVERS (WIDE'S MODEL) 

TITRE II WIDE'S THEORY OF INTERFACED PRIMARY CYCLES 

TITRE III EXPÉRIENCE LUDIQUE sur la formation de la cellule par coalescence 

TITRE IV DYNAMIQUE D'UNE BIOSPHÈRE
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TITRE II WIDE'S THEORY OF INTERFACED PRIMARY CYCLES

Cette théorie a pour ambition scientifique de fournir au lecteur une argumentation prouvant que l'apparition ultime des eucaryotes sur la planète Terre relève des spécificités de la minéralogie, elle-même s'appuyant sur le modèle quantique de l'atome.

Les conclusions pratiques dans le domaine de la recherche appliquée sur les archées sont immédiates: une cellule biotique ne peut être élaborée à partir d'un liposome. 

La théorie endosymbiotique énoncée par Max Taylor en 1979 puis par Lynn Margulis en 1993  postule que la mitochondrie de la cellule eucaryote dérive d'une bactérie respirante. Elle est mise ici en défaut malgré le consensus actuel.


II-1 Notion étendue de système

La notion de système abordée ici est plus précise que celle en thermodynamique, à savoir les quanta Q - particules interactives au sens large- formant son architecture sont séparés de l'environnement extérieur par une interface formant un milieu continu identifiable par ses propriétés physiques et électrochimiques communes.

Le vide de l'espace ne peut former un système du fait de l'absence d'interface. Dans l'univers, il ne peut y avoir de système isolé, concept pourtant retenu pour introduire l'entropie dans le second principe de la thermodynamique.

Les quanta Q reliés entre eux par un graphe sont répartis en deux catégories:

- QEi, accepteur d'énergie, d'une part pour générer les propriétés physiques, électrochimiques de  l'intervalle i, élément à trois dimensions de l'ensemble partitionné de l'interface, d'autre part pour réagir en qualité d'effecteur à tout changement d'état de i.

- QDi, donneur énergétique, adresse dynamiquement les QEi  pour répondre à  leur demande en énergie ou pour une mise en relation avec le milieu extérieur.

Tout intervalle i subit une force d'attraction notée Ai incluse dans les fonctionnalités du quanta QEi.

La sommation sur l'ensemble "interface" correspondant au travail de ces forces noté ΣE(Ai,QEi) est une composante dynamique de l'ensemble ΣE(QDi). On notera Ci,s,t  le coefficient qui les relie à un instant donné t. Le barycentre Bs,t de l'interface du système S est défini à partir des coordonnées spatiales des QEi pondérées par l'énergie potentielle requise pour l'exercice de la force Ai.

Le système à l'instant t  est stable sans préjuger de son état d'équilibre si ΣCi,s,t ≠ 0.

Il s'ensuit que les systèmes ainsi définis ne peuvent être entrer en contact qu'à travers leur interface respective.

L'absorption d'un système par un autre ne peut pas être réversible une fois atteint son niveau d'équilibre même si la nouvelle interface hérite de leurs propriétés initiales à cause de la réorganisation des quantas QEi générant de nouveaux coefficients Ci,s,t.

Application: Les cellules en particulier animales contaminées par un virus ne peuvent pas retourner à  leur état d'origine même par l'invagination du même virus modifié génétiquement en laboratoire pharmaceutique.

Une liaison intersystèmes s1, s2 - une adsorption - maintient en contact leurs interfaces sans échange de QEi,  contrairement à l'absorption.

Ces dernières peuvent alors subir selon leur plasticité un nouvel arrangement spatial dépendant localement de la permutation en tout point i entre s1,s2 dans les expressions (Ai,s1,t - Ai,s2,t) > 0, tenseurs vectoriels de contrainte dont la résultante pointe vers le  barycentre Bs,t de chaque système.

La comparaison entre les normes de chaque résultante vectorielle fournit une  indication sur le système dont la liaison est la moins énergétique.

II-2 Introduction d'un cycle énergétique dans un système

II-2-1  Le cycle énergétique primaire est fermé 

Le graphe reliant les quanta QDi est fermé: la dotation en énergie potentielle du système est réalisée une fois pour toute à sa formation.

Sa dégradation progressive et inévitable due à la maintenance des QEi s'effectue par un saut de variation négatif correspondant à l'ouverture du cycle pour l'expulsion d'au moins un QDi à travers l'interface.

Application: L'interaction forte du modèle de la mécanique quantique fournit un exemple de cycle fermé d'échanges d'énergie entre des combinaisons up/down à trois états de quarks reliés par une interface dynamique de vecteur à deux états assurant leur permutation: le  gluon, bozon de jauge. 

La rupture du cycle se réalisant dans le cadre de l'interaction faible donne lieu à un changement d'état des gluons assurant le retour à la stabilité du système fermé. Le type d'émission consécutif d'ondes énergétiques (alpha, bêta, gamma )/particules (antiélectrons, électrons, antineutrons, neutrons) à l' interface du système s'effectue en relations avec le rapport de perte en nombre de masse initial dans les particules composites (les mésons).

La correspondance entre la Wide's theory et le modèle quantique est la suivante:
Au sein du noyau, les DEi sont reliées aux QDi par des fonctions discrètes de saut d'énergie d'amplitude instantanée légèrement différente. Cette fonctionnalité structure l'interface du système "atome" en couches de niveau d'énergie électromagnétique dans lesquelles les électrons sont "ciblés" par les protons sur un secteur angulaire i de l'interface.

Application: La polarité de la molécule d'eau H2O est justifiée par la liaison intersystèmes de la Wide's theory.  L'atome d’oxygène capte plus fortement les électrons que l'atome d'hydrogène. 

En effet, le barycentre énergétique B(H) du système "atome H" est plus rapproché de la liaison intersystèmes que celui B(O) du système "atome O". Le clivage de la molécule par hydrolyse en sera d'autant plus facilité avec libération d'ions H+ dans les solutions aqueuses. Par exemple, dans une solution acide, les ions hydrogène H+ sont plus nombreux que les ions hydroxyde HO-.

La plasticité de l'interface (H,O) engendre un angle en forme de Y dans la structure moléculaire d'où sa polarité.

II-2-2  Le cycle énergétique primaire est ouvert 

Un système à cycle énergétique primaire ouvert ne peut exister qu'à partir d'une transition d'un modèle de  système à cycle énergétique primaire fermé suivant les conditions favorables ci-dessous:

1) Mise en relation depuis le milieu extérieur d'un substrat S avec l'intervalle i de l'interface engendrant un changement d'état de ses propriétés,

2) Détection de ce substrat par le quanta QEi et notification en sa qualité d'effecteur au quanta QDi,

3) Transformation possible de S en énergie par QDi suivant les prérequis ci-dessous:

 - Constitution dans QDi d'un module de filtrage de substrats et sa mise à jour ultérieure en cas d'origine différente lors des prochaines notifications de l'étape 2.  Soit QDiS cette fonctionnalité.

- Création à l'intérieur du système d'un deuxième module TS avec mise à jour par QDi ∀i contenant les transporteurs spécifiques au substrat, à la fois acceptateur d'énergie issue de QDi et donneur d'énergie au quanta QEi .

- Requête au quanta QEi par le quanta QDi d'importation du substrat avec communication de l'adresse de TS pour mise à jour.
 
4) Importation du substrat S depuis le quanta QEi qui reçoit à cet effet de l'énergie de TS après constitution dans QEi d'un module de filtrage de substrats et sa mise à jour ultérieure en cas d'origine différente. Soit QEiS cette fonctionnalité,

5) Transformation du substrat S en énergie par le quanta QDi,

6) retour à l'étape 1 en présence d'autres substrats.

important: Les cycles peuvent se recouvrir notamment si intervalle i ≠ ensemble Interface, dans les systèmes complexes (cellules eucaryotes). Les systèmes élémentaires - faible nombre d'entrées dans les tables QDiS, QEiS - sont trés réactifs au substrat  (les virus en biologie).

Ce type de cycle est conditionné par la mémorisation de leur répétition (QDiS, TS, QEiS)identifiant le système, la production d'énergie étant dépendante de la catégorie de substrats. La Wide's theory est une première étape de la modélisation de la cellule biotique par la robotique (I.A), d'où l'emploi des qualificatifs de "modules" et de "mise à jour de tables". 

L'erreur d'interprétation serait à ce stade de les associer à des organites sous le prétexte que la fonction crée l'organe.
Si l'absorption d'un système par un autre conserve la structure de la table TS, son élargissement va conduire par arborescence vers leur complexité (exemple: le métabolisme cellulaire aérobie) et leur volume spatial.

La pérennité d'un système ouvert dépend de deux facteurs:
- disponibilité du substrat dans l'environnement extérieur
- durée de vie des cycles énergétiques fermés qui le compose (i.e. un atome)
d'où l'enchaînement temporel: formation atomes => molécules => univers minéral => univers organique => univers minéral avec sédiments organiques=> molécules => désintégration atomes

II-2-3 Conséquences sur la structure du système ouvert:
En dehors du rejet par le quanta QEi du substrat S pour non conformité aux  propriétés physiques, électrochimiques de l'intervalle, le taux de concentration des substrats doit être ajusté selon la rapidité d'exécution d'un cycle complet. Deux cas de figures:

1er cas: Le flux entrant est dynamiquement géré à distance par le quanta QEi selon le taux de concentration en substrats S.  Leur mise en attente avant prise en charge à l'étape 4 s'effectue dans la couche même de l'interface. L'interface est donc monocouche.

2ième cas: A l'opposé, le quanta QEi doit donc être inséré dans l'interface dont la structure devient bicouche. A ce stade de l'évolution, le qualificatif "plasmique" est impropre. Les propriétés de QEi intègrent l'ajustement d'un gradient électrochimique de concentration en substrats S entre l'extérieur et l'intérieur du système. Il y a formation d'une cellule.

La division cellulaire n'est pas traitée dans ce blog, ni même la composition intracellulaire héritée d'une cellule abiotique.  
Les chaînes polypeptidiques composant  les protéines sont structurées à partir des atomes P, C, N, S, H,O. Sans la présence de phosphates dans la couche terrestre (se référer à la localisation bien connue des gisements actuels - Maroc, Chine, États-Unis,Afrique du Sud), le genre humain n'existerait pas!

Application: La liaison entre atomes (système à cycle énergétique primaire fermé) permet la formation de nombreuses molécules chimiques complexes à fort niveau d'énergie. Elles sont utilisées comme substrats par clivage, les quanta QDi engendrant leur dégradation Dans la glycolyse, les coenzymes subissent une réduction, les molécules organiques, une oxydation (se référer au bilan chimique de cette chaîne REDOX).

A titre d'exemple, les polyméres - macromolécules constituées d'une chaîne d'atomes par covalence- peuvent être reliées entre elles par des liaisons secondaires d'énergie plus faibles - rapport de 1 à 100 kJ/mol- assurant une moindre cohésion dans le cas d'une structure polymorphe tout en conservant ses propriétés intrinséques.

Une chaîne élémentaire de nucléotides (ADN,ARN) est le type même d'un polymère comprenant une liaison principale phosphodiester (phosphate + glucide) avec l'une des cinq bases azotées  suivant la combinaison entre leurs atomes N, H, C, O. Leurs liaisons secondaires de moindre stabilité sont assurées par un atome d' hydrogène.

La fonction d'état en thermodynamique ne dépend que de l'état initial et de l'état final décrits par des variables physiques (pression P, volume V, nombre de moles N, température T...) mesurables en raison de la taille macroscopique du système étudié. Elle peut donc être être intégrée à l'aide des mathématiques dans l'étude du déclenchement des étapes du cycle du système ouvert. La biologie cellulaire est très bien documentée sur l'action des enzymes qui, en abaissant leur énergie d'activation, provoque leur réaction.

II-3 Révision de la théorie endosymbiotique

 
La recherche appliquée en biologie procède par analogie morphologique pour classifier les espèces en branche des archées, bactéries, procaryotes et eurcaryotes. Elle génère ainsi arbitrairement une discontinuité temporelle dans leur évolution soumise en permanence au cours de millions d'années au mouvement brownien moléculaire par endocytose sur des cellules souvent de taille inférieure à un micromètre (1 µm). D'où l'idée, en se référant à leur taille, que les organites des cellules eucaryotes (taille 10-100 µm) proviendraient notamment de bactéries aérobies (taille 1 µm) à partir de l'analyse fonctionnelle de leur membrane plasmique cellulaire. Il a été démontré plus haut que l'évolution d'un système, donc des espèces, est liée aux tables TS, non QE.

En réalité, la recherche appliquée en biologie - contrairement aux mathématiques "pures" - ne peut s'exercer que dans un cadre institutionnel car elle nécessite des moyens en personnel, matériel de plus en plus complexe donc onéreux avec un retour sur investissement de départ incertain, notamment dans l'industrie pharmaceutique.

Le responsable d'un département de recherches est en premier lieu un cadre devant assumer ses obligations administratives, d'où ce raccourci systémique de la théorie endosymbiotique.

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TITRE IV DYNAMIQUE D'UNE BIOSPHÈRE

TITRE IV DYNAMIQUE D'UNE BIOSPHÈRE

IV-1 Révision de la formation du noyau interne de la planète Terre: la VX-Energie

Au titre1 du Wide's model est évoquée l'expulsion par les supernovas de nuages galactiques remplis de particules solides et de gaz ionisés sous forme de vortex.

Le soleil en tant qu'astre n'a pas contribué à la formation par l'apport de particules solides du disque primaire d'accrétion de la Terre ( confert titre 1-3 ) en dehors du rayonnement.

Face à 56Fe, isotope le plus stable et le plus abondant dans l'Univers, du 60Fe a été trouvé dans le plancher océanique de la planète Terre, preuve étant donné sa demi-vie courte à l'échelle géologique de son apport par une supernova il y a moins de 10 millions d'années.

La VX-Energie  propre à la phase d'accrétion reprend ce concept en détail. Elle déforme l'espace en puits gravitationnel pour constituer le noyau  en particulier des planétes, le plan de leur équateur à partir de l'anisotropie des particules solides, enfin leur masse totale à laquelle s'appliquera et - uniquement à ce stade  - la loi universelle de la gravitation dite de Newton.

En formule imagée, un entonnoir contenant le nuage galactique au fond duquel  va  se concentrer par torsion la partie solide - le noyau- du nuage répartie selon la masse volumique des particules, le reliquat sous forme de gaz étant progressivement expulsé à sa périphérie.
Important: les collisions entre puits gravitationnels ne sont pas exclues car les nuages galactiques continuent leur course dans le vide sans perte d'énergie
.

La VX-Energie est responsable de la variation d'enthalpie exothermique transmise aux  gaz ionisés expulsés (phase 1) pour activer rapidement la désintégration en chaîne à la périphérie du noyau d'éléments radioactifs de numéro atomique élevé (uranium 235 et 238, thorium 232 ...). A défaut subsisterait un astéroïde. Cette désintégration génère  la variation d'enthalpie endothermique essentielle pour la transition de phase  gaz-liquide , fonction de la pression et de la température (phase 2). Les différentes phases d'un corps pur, c'est à dire d’une même espèce chimique - solide, liquide, gazeuse- ne se mélangent pas entre elles.

Le reste de l'exposé est consacré à la planète TERRE.

En phase1, son noyau en majorité ferreux va se dilater par conductivité thermique. La théorie de la tectonique des plaques s'appuie sur ce principe. En phase 2, le noyau interne est formé quand la force de pression due à la gravitation s'exerçant à sa frontière est maximale et en équilibre avec celle de la totalité des gaz ionisés n'ayant pas été expulsés: le volume massique du noyau est minimum. Le rapport de rayon du noyau interne entre les phases 1 et 2 est néanmoins à peine inférieur à 1 par l'adduction  d'énergie thermique du noyau externe.

Dans le noyau externe, une liaison chimique va relier leurs atomes légers (H, C, N, O ...) à leurs atomes lourds (Fe, Ni..) au sein de molécules grâce à l'énergie thermique produite par désintégration des particules ionisées lourdes en raison de leur perte de masse (*). Le bilan est cohérent avec la stabilité intrinséque d'une molécule assurée par l'interaction forte quantique au sein des isotopes de nombre de masse le plus faible de ses composants atomiques et à l'interaction électromagnétique leur attribuant une polarité.
Les matériaux les plus lourds comme Fe ou Ni se situe dans les noyaux; à l’inverse les éléments les plus légers se situent dans le manteau extérieur comme S,O,Si.

(*) A titre d'exemple, dans une désintégration β-,  un neutron est converti en proton par l'intermédiaire de la force nucléaire faible; un électron  et un antineutrino ν  sont émis :
    n   →  ( p +) +( e −) + ν

Les paramètres ci-dessous (masse volumique, épaisseur, pression, température...) caractérisant  chaque couche concentrique de la Terre sont issus d'extrapolation par des équations d'état à partir de mesures expérimentales. A partir du noyau externe, à fortiori interne, la marge d'erreur de leurs variances statistiques est importante à cause de l'hystérésis magnétique dans le noyau externe due à la présence du Fe γ.

Masse volumique en g/cm3:

Croûte: 3  Manteau supérieur: 4   Manteau inférieur: 5  Noyau externe: 11 Noyau interne:13
Épaisseur en km:
Croûte:35  Manteau supérieur:630  Manteau inférieur:2 200  Noyau externe 2 100 
Noyau interne: 1270

IV -2 Création de l'atmosphère terrestre

Elle est due à une transition de phase propre à H2O (eau) gaz-solide par diminution de la pression en raison de sa faible densité sur le manteau supérieur en cours de constitution (phase 2) en dessous de son point triple à 610 Pa et correspond à l'époque de la glaciation, l'écart de température par ensoleillement au niveau de la croûte étant considérable entre le jour et la nuit.

Le volcanisme rejetant du CO2 combiné à la vapeur d'eau contribuera par l'effet de serre au début de la fonte des glaces et au réchauffement climatique par augmentation de la pression gravitationnelle au dessus de son point triple.

Un point triple  d'un corps pur marque une transition de phase correspondant à la coexistence des trois états à une température et une pression bien précises. La structure atomique HCP-Fe (Hexagonal ComPact) notée aussi Fer ε, composant majeur du noyau interne, est stable jusqu’à 377 GPa (GigaPascal) et 5700°K. Son point triple serait situé à 50-60 GPa suivant une extrapolation mathématique sans précision de température par Nguyen and Holmes en 2004. Cette température serait en fait de l'ordre de 2300 °K si  l'on prend en compte ces deux paramètres:
- le point de fusion du Fe pur: 1811 °K à 10^-4 GPa (1 atmosphère)
- le noyau externe, composé de fer liquide ainsi que d’éléments légers: 3000°K à 130 GPA.

Selon les médias, le noyau interne de la Terre est dans une phase solide malgré une température de 5500°K et de pression de 350 GPA. Le Wide's model leur oppose un démenti:

La température du noyau interne oscille entre entre 2500 et 3000 K, celle du noyau externe empêchant sa contraction,sa pression est légèrement supérieure à celle du noyau externe, soit 150 GPA environ, traduisant ainsi par leur rapport de densité (13/11=1.18) la faible viscosité de ses composants indispensable à sa fonction de dipôle magnétique reprise par le concept dynamo. Le graphite ne peut se trouver dans le noyau interne à l'état liquide, son point triple nécessitant une température minimale de 4200°K.

 La discontinuité de Lehmann marque la transition entre ces deux  noyaux ainsi que la zone de génération des ondes sismiques de type P par courants de convection thermique dans l'autre composant élastique le FCC-Fe (face-centered cubic) noté Fe γ.

Pour que le transit de phase gaz-liquide pour les corps purs soit possible , l'augmentation de la pression doit plus que compenser l'augmentation de volume due à l'élévation de la température du gaz. La loi des gaz parfaits ne s'applique ici!

Compléments:

Le champ magnétique terrestre est du à l'anisotropie magnétique du Fer ε du noyau interne alignant ses cristaux avec l’axe de rotation de la terre et non à celle du Fe γ,  liquide à  des niveaux de pression plus faibles, de température plus élevées, l'anisotropie s'affaiblissant avec l'augmentation de la température.

 Les lignes de ce champ sont déformées lors de la projection de plasma collisionnel due à la désintégration des éléments radioactifs dans le noyau externe produisant une grande quantité de chaleur. Ce fluide conducteur est classifié en type d’onde magnétohydrodynamique incompressible (MHD) contraignant les lignes de champ magnétique à se déplacer avec celui-ci en trajectoire cyclotronique.
 
 Le noyau interne de la Terre a donc été formé à l'origine à de plus basses pressions que ne l'affirme le consensus scientifique actuel.
Par la suite, ses composants légers et sidérophiles ont été expulsés dans le manteau actuel avec une modification des diagrammes de phase initiaux par apport de l'énergie thermique radioactive.

IV-3 Révision de l'origine de l'effet de serre  par la spectrométrie.

L'apparition de la vie sur la planète TERRE, son évolution résultent de la conjonction de nombreux paramètres conditionnés par le modèle de cycle énergétique décrit au TITRE II  WIDE'S THEORY OF INTERFACED PRIMARY CYCLES  mais aussi par des prérequis exogènes liés à des facteurs abiotiques et endogènes liés à la structure primaire d'une cellule vivante.

Les prérequis essentiels à l'apparition d'une biosphère seront présumés bien connus par le grand public, à savoir une atmosphère structurée en couches protectrices. 


Délaissant la stratosphère avec sa couche d'ozone absorbant la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet (UV) dangereux pour les organismes, ce paragraphe ciblera la troposphère sans évoquer l'efficience des politiques environnementales des grandes puissances économiques contre le réchauffement climatique ni les conséquences anthropiques.des gaz à effet de serre (GES).

Couche la plus basse, épaisse d'une dizaine de kilomètres, elle concentre toute la vapeur d'eau (c'est un gaz!) qui constitue à elle seule une importante variable d'ajustement du climat dans le temps et dans l'espace contrairement à la Lune où la température varie du -170° à 120° suivant l'ensoleillement. L'atmosphère lunaire est composé essentiellement de gaz rares, donc sans oxygène malgré sa présence de cet élément dans la mégalithe.

L'air sec dans la troposphère ne contiendrait en effet que 0,037 % de dioxyde de carbone CO2 contrairement aux atmosphères de Vénus et de Mars (respectivement 97 % et 95 %). Ce taux trés faible de CO2 sous-entendrait-il un moindre impact sur l'effet de serre planétaire, même corrigé de la variable "rapport de mélange" de la masse de vapeur d'eau à celle d'air sec au point du relevé?.

L'énergie photonique d'une molécule soumise à une onde infrarouge diminuant quand sa longueur d'ondes augmente, le spectre électromagnétique de H2O, exprimé par le nombre d'oscillations par unité de longueur d'ondes en cm-1 est dans un rapport de 83% plus énergétique que celui de CO2.

Le décalage entre les bornes λ de leur spectre électromagnétique infrarouge respectif en est la cause:

Pour les molécules triatomiques H2O polaires à l'état gazeux et CO2 apolaires, distinction est faite pour chaque molécule entre le pic de déformation et le pic d'élongation antisymétriques détectables en spectroscopie infrarouge.
CO2   torsion:  667 cm-1  (λ 14992 nm) << élongation: 2349 cm-1 (λ 4257 nm)
H2O   torsion: 1595 cm-1 (λ  6269 nm)    < élongation: 3756 cm-1  (λ 2662 nm) 


L'élévation de la température de l'eau des océans amplifie son évaporation, notamment à l'équateur terrestre où les 20 % environ de sa longueur sont situées sur des terres émergées. Cette évaporation est moins que compensée par la fonte de la calotte glaciaire -sur socle rocheux- dans les autres hémisphères sous l'action plus ciblée des GES . En effet, la fonte de blocs de glace en flottaison se produit sans changement de niveau de l'eau.

 Suivant le site http://www.meteofrance.fr sans tenir compte du degré de salinité, la masse volumique (MV) de l'air humide est plus faible que l'air sec, décroit rapidement avec l'altitude et la température (1kg/m3 à 1500 mètres pression: 850 hPa (hectoPascal) contre 1,2 kg/m3 au niveau moyen de la mer pression: 1013 hPa norme ISA).

La troposphère étant plus épaisse à l'équateur qu'aux pôles, les couches de CO2 (MV 1.87 kg/m3 à 15 °C 1013 hPa) plus dense que l'air sous l'effet de la gravitation seront davantage en contact avec la surface de l'eau.

Si la solubilité du gaz CO2 dans l'eau n'est que de 2.3 kg/m3 à 10° et décroit rapidement avec la température (loi d'Henry), dans la vapeur d'eau, la solution plus légère que l'air va hériter néanmoins d'un spectre électromagnétique d'absorption des infrarouges décalé vers la droite par rapport à celui du solvant en permanence quelle que soit l'altitude. 

C'est le phénomène de l’excès de réchauffement climatique actuel par les GES. A 4 690 m au-dessus du niveau de la mer est observée la fonte des neiges du volcan Cayambe!

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TITRE III EXPERIENCE LUDIQUE sur la formation de la cellule par coalescence

TITRE III EXPÉRIENCE LUDIQUE sur la formation de la cellule par coalescence

La forme vivante la plus élémentaire, indépendamment de sa reproduction, est dotée d'un film déformable ou non à sa périphérie la séparant du milieu ambiant. Le choix des composants (eau, glucide, lipide) dans cette expérience n'est pas anodin, car ils sont présents dans la structure de la membrane plasmique délimitant toute cellule biologique du milieu extérieur avec la capacité d'insertion de protéines. La membrane comporte d'ailleurs plus de molécules lipidiques que de molécules protéiques, l'enveloppe virale ne comprenant que sa partie lipidique. La protection interne de la membrane est assurée sur sa face extracellulaire pour certaines catégories par des glycoprotéines à base de saccharides.

Compléments: Les plus abondants de lipides membranaires sont les phospholipides structurés en bi-couche composés d'une tête polaire contenant un groupement phosphate et de deux bras hydrocarbonés. Dans un environnement aqueux - le présent contexte- , les têtes polaires s'orientent vers l'extérieur et les bras apolaires vers l'intérieur de la membrane. La double couche lipidique offre ainsi une double mobilité, latérale et de rotation.

En dehors de toute extrapolation relevant de la science-fiction, Il est donc possible d'établir une analogie, partant de ce modèle simple pour celui complexe de la biologie cellulaire à l'aide de la mécanique des fluides.

III-1 Séquencement en deux phases A et B indépendantes.

A) Dans un petit récipient rond à fond plat en verre transparent, verser une petite goutte d'huile d'olive, puis verser délicatement à l'aide d'un autre récipient de l'eau pure décongelée. Les graisses, hydrocarbures sont hydrophobes.

Application de la poussée d'Archimède: tout corps immergé dans un liquide subit de la part de celui-ci une force verticale orientée vers le haut égale au poids du liquide déplacé par l'effet de la gravitation.

La densité relative de l'huile d'olive par rapport à l'eau est 0.916: l'huile va remonter à la surface en une très fine couche où l'air sera absent à l'état de gaz.

Agiter uniquement la couche superficielle de façon aléatoire pendant une dizaine de secondes en ramenant à la fin l'huile au centre. De micro-vésicules de taille assez homogène apparaissent en surnombre. Certaines sont déjà capturées de façon stable par les plus grosses au vu de la formation centrée de bulles d'air. Laisser remonter la température à l'air ambiant (15-20°); le volume de chaque vésicule prend une forme plus sphérique.

Quand la température augmente, d'une part l'air à l'état gazeux emprisonné se dilate, d'autre part l'écart de tension superficielle TS unité 10-3 N/m entre l'huile et l'eau à la surface augmente sensiblement. Eau 0° TS=75,64 Eau 20° TS=72,8 Huile d'olive 20° TS=32

En conformité avec la mécanique des fluides, le système doit revenir à sa position d'équilibre quand la surface de contact de l'huile avec celle de l'eau est minimale. Pour le vérifier, piquer verticalement une grosse vésicule avec une pointe pour l'étirer en longueur. En retirant la pointe, la vésicule reprend sa forme comme dans le cas d'un ressort: la loi de HOOKE s'applique donc.

Le phénomène de coalescence consistant en la fusion au repos par simple contact de deux vésicules est absent en phase A (*).

 Pour obtenir cette fusion, l'apport d'énergie cinétique est indispensable en les lançant l'une contre l'autre à l'aide d'une pointe suffisamment pour contrebalancer leur force de répulsion.

Autre méthode ( la loi de HOOKE): guidage par étirement de l'une suivi d'une pénétration dans l'autre de façon à vaincre la force de rappel de la première.

 (*) Approfondissement: la fragmentation fine de la goutte d'huile par agitation prolongée de la couche superficielle est due aux forces transitoires de dispersion de LONDON exercées quand les vésicules d'huile déjà formées tentent de rentrer en contact. C'est l'interaction hydrophobe.

Après cette étape, les molécules d'huile en contact avec l'eau ont acquis superficiellement une charge négative répulsive: l'interaction électrostatique proportionnelle aux surfaces en contact répondant à la loi de COULOMB domine celle de coalescence. 

B) Dans un autre récipient, dissoudre cette fois du sucre de table en poudre dans l'eau à température ambiante (hydrolyse du saccharose). Le sucre ne se dissout pas dans l'huile. Verser délicatement deux petites gouttes d'huile d'olive sans agiter le tout. Le phénomène de coalescence est observé avec une légère contraction sphérique de la goutte en résultant (son rayon est inférieur à la somme des rayons de ses composantes). A l’œil nu, on peut observer la couche extérieure de sucre bordant celle d'huile pour chaque vésicule. Une élévation de température de l'eau freine l'élasticité de cette dernière.

Conseil: renouveler le séquencement du titre III-1 en notant à chaque fois vos observations.

III-2 Aperçu chimique des composants huile d'olive/sucre alimentaire/eau

- L'huile d'olive vierge - un lipide - est un triacylglycérol de la famille des glycérides formé principalement de trois molécules d'acide oléique. Elle ne peut pas former de liaisons hydrogène avec les molécules d'eau H2O polaires, donc est hydrophobe. Son point de fusion est à -3 degrés, d'ébullition à 300 degrés.

- le glucose, entrant dans la composition du sucre, de formule brute C6H12O6 appartient la famille des glucides. Sa molécule en solution dans l'eau est polarisée en anion hydroxyde. Par photosynthèse, les plantes produisent du glucose.

Sa décomposition thermique à 186 ° aboutit à une libération de CO2 -un GES -suivant la réaction C + O2.

III-3 Formation d'une cellule abiotique

La formation d'une cellule abiotique souche est étroitement liée à la composition chimique de sa membrane ne pouvant former un soluté avec les molécules présentes à l'extérieur sous différentes phases. Sa division à partir de l'équilibre dépend de la variation négative du gradient électrostatique de sa membrane ne contrebalançant plus la pression interne des molécules en phase liquide. Elle  peut être obtenue par apport extérieur d'énergie suivant le couple (pression, température) lié à l'agitation moléculaire.

Plus le niveau d'énergie est élevé, plus, au retour à l'équilibre, la taille des cellules fragmentées est petite, uniforme et leur nombre, majoritaire. Leur stabilité résulte d'un gradient électrochimique plus élevé que celui initial de la cellule souche du à la contraction en volume de la membrane. L'énergie extérieure permet l'agrégation de cellules par endocytose.

A titre d'exemple, la structure monocouche de la membrane lipidique de la cellule souche en milieu aqueux est en effet formée de molécules amphiphiles de même structure chimique avec une tête polaire hydrophile et une queue apolaire lipophile.

L'absorption du solvant après division la transforme en bicouche, les micelles se faisant face. La membrane intérieure et extérieure sont toutes deux hydrophiles avec une membrane hydrophobe dans sa partie centrale faisant obstacle partiel au transit de solutions aqueuses ionisées. 

III-4 Transposition en biologie cellulaire

 Phase A: lipide + eau + énergie => création accélérée de macrocellules "mères" indépendantes, déformables ayant absorbé des cellules "enfants" en formation étoilée et non encore fonctionnelles en tant qu'organites. Les cellules emprisonnées vont progressivement disparaître en apportant une charge négative électrostatique à la paroi interne de la cellule mère. La transition vers la membrane cytoplasmique relève de la biologie moléculaire.

Phase B: saccharose en couche externe du film lipidique <=> glycoprotéines virales => facilité de mutation des virus par coalescence car le glucose ne peut pas traverser la membrane plasmique par simple diffusion.

C'est le phénomène d'endocytose: le lecteur peut à son gré par invagination de la membrane bicouche lipidique du liposome de volume supérieur provoquer sa fusion avec d'autres liposomes selon l'orientation du vecteur force mécanique modifiant leurs gradients électrostatiques.

Contrairement au pinocytose, fréquente chez les microorganismes aquatiques, il n'y a pas de formation de petites vésicules hydrophobes et la composition moléculaire de l'intérieur de la membrane cellulaire réceptrice reste inchangée. Toutefois, l'hydrolyse du saccharose avec élévation de la température renforce le taux de concentration en glucose de la solution et provoque une réaction chimique d'estérification du lipide membranaire sur sa face interne avec renforcement du gradient électrochimique. Un supplément d'énergie sera nécessaire pour provoquer l'endocytose.

Par transposition à une cellule biotique, la réussite de la première étape de la glycolyse en système fermé nécessitera une variation d'enthalpie libre élevée de façon à  être  irréversible.

III-5 Origine et diversification du règne animal
 
La paléontologie moléculaire a répertorié une grande variété de lipides amphiphiles, dont les plus couramment utilisés sont les phospholipides dans la formation des membranes plasmiques des cellules animales. La convergence génétique par division cellulaire a donné lieu à une classification par espèces en se basant sur le phénotype, mais contrairement à la croyance populaire bien établie, chaque espèce ne provient pas d'un ancêtre commun.

Le phosphate de calcium est présent en majorité dans les gisements  appartenant à différentes époques géologiques sous la  forme de microcristaux de taille inférieure au micron ainsi que dans les roches magmatiques. Or la paroi intérieure hydrophile des cellules bicouches provient de l’ester phosphorique.

La biosphère terrestre s'est enrichie trés progressivement du rapprochement dans les sédiments des facteurs biotiques et des facteurs abiotiques en provenance de la croûte océanique. Cette assertion s'appuie sur les principes de base de la thermodynamique.

Le volcanisme et la présence d'oxygène dans ses silicates (SiO₂) de la croûte de la Lune ne peuvent à eux seuls donner naissance à une biosphère.

Approfondissements: Le terme de point triple désigne, en thermodynamique, un point du diagramme de phase pour lequel les trois états de la matière -liquide,solide, gazeux- coexistent en équilibre. Il existe un seul et unique point triple par corps pur.

Au delà du point triple, fonction de la température et de la pression, le point supercritique d'un corps pur permet le transport de sa phase liquide par sa phase gazeuse et entraîne la miscibilité des fluides supercritiques de seuil inférieur sans tenir compte de leur polarité.

Les chiffres ci-dessous montrent que les solvants apolaires de la classe des hydrocarbures de formule brute CnHm ont en général un point supercritique inférieur au CO2 et à H2O. 

Molécule polaire H2O: 374°C/221 bar 
Molécule CO2 apolaire: 31°C/74 bar
Ethane associé aux émissions de gaz de schiste: 32°C/48 bar
Propane : 96°C/42 bar.

Cette caractéristique est très importante dans le domaine de la paléontologie moléculaire pour la coexistence de molécules d'eau et de solvants apolaires dans les sédiments des fosses marines où une grande variété de lipides pourront ainsi former une membrane cellulaire contenant des molécules fossiles. Les courants marins ascendants favoriseront leur dispersion.

La diversité chimique sur la planète Terre des couches sédimentaires situées dans les fosses marines provient:

- d'une part de l'alternance de périodes glacières favorisant l'érosion par fissuration des roches cristallisées hydratées et leur diffusion par lessivage superficiel entrainant la matière organique fermentée à base de glucides, des acides aminés, des purines et des pyrimidines, d'où l'élargissement de la biodiversité sous-marine. 

- d'autre part de la croûte océanique plus dense (coeff 3) que la croûte continentale (coeff 2.7).

Cela suggère la remontée plus rapide depuis la lithosphère océanique vers les fosses marines des fluides supercritiques à l'état de magma sous l'effet d'une activité sismique aléatoire. Près de la moitié des eaux océaniques dépassant 3 000 m de profondeur avec une pression à 300 bars et une température voisine de 4°C, ces derniers se refroidiront suffisamment au moment où ils atteindront le fond marin dans leur phase sous-critique pour diluer la matière organique contenue dans les sédiments. Les bulles de gaz de densité supérieure à l'air  entraînant sous une phase liquide ces molécules non solubles dans l'eau vont remonter à la surface de la mer pour former dans un premier temps des cellules abiotiques ne pouvant se diviser que par énergie mécanique extérieure.


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